jeudi 20 décembre 2012

MOLLY HATCHET/ NATCHEZ , Live report Chez Paulette (14/12/12)

Southern rock in Lorraine!

(quelques photos et vidéos viendront ultérieurement agrémenter ce petit report de concert)

En cette période de fêtes de fin d’année on n’en oublie pas moins la musique qui nous tient tant à cœur, à savoir le rock n roll. En effet, ce 14 décembre, nous avons eu le droit à une déferlante de southern rock grâce à la superbe affiche de Chez Paulette, les français de Natchez et les américains de Molly Hatchet. La belle Paulette est réputée dans le milieu rock. Effectivement, elle a accueilli en son antre des artistes tels que American Dog, Skinny Molly mais aussi Tony Joe White ainsi que Sinclair et les Têtes Raides et bien d’autres encore. Autant dire que Madame Paulette est une vedette dans l’univers de la musique du diable. Mais revenons-en à nos amis sudistes. Les deux groupes n’en sont pas à leur premier coup d’essai en termes de scène commune. Assurément, ils ont déjà l’habitude de se côtoyer. Ils avaient déjà joué ensemble, notamment  au Trabendo de Paris, deux ans auparavant.


Les festivités, aux senteurs sudistes, débutent vers 21h et c’est Natchez qui se lance en premier. Que dire à propos de ces gaillards venus tout droit du 51 ? Natchez c’est 25 ans de rock n roll et ce toujours avec de l’actu. Et cette année n’est pas en reste car ils viennent de sortir un tout nouveau et tout chaud double album, Double Dose , côté pile c’est en français, côté face en anglais. Et en ce vendredi 14 décembre ils allaient nous proposer des titres de ce nouvel opus flambant  neuf qui est une vraie perle sudiste. De ce joyau made in Marne, on retrouvera des morceaux comme Amerique’n Blues, Camaro, Je marcherai droit etc… sans en oublier les anciens titres qui sont de la dynamite comme Tais Toi, Coude sur le Bar, Chaman, Paradis avec toi et many more. Les frangins Aeschbach (Babach’ et Manu), chapeaux de cowboys vissés sur la tête plantent réellement le décor de l’esprit sudiste mais pas que puisque la partie rythmique est vraiment dans le ton classic rock 70’s. En effet, Ben à la batterie et André à la basse forment un duo à l’instar de Joey Kramer et Tom Hamilton. En tout cas, les Natchez vont monter en puissance durant le long du set et ils enflamment littéralement les planches de Chez Paulette.  Les  solos sont précis, la voix bien calée, la batterie franche directe et carrée surmontée par la basse qui assure le coagulant de tous ces ingrédients font de ce concert une belle recette et la sauce prend allégrement. De plus, on décèle dans la foule des membres de leur fan-club puisqu’ils arborent fièrement leur Tshirt à l’effigie de leur groupe de prédilection. Natchez et ses fans c’est comme une petite famille et tout cela est bien agréable surtout à l’heure ou l’individualisme est roi. C’est après une bonne heure de concert que les Natchez s’éclipsent pour laisser la place à leurs acolytes de scène Molly Hatchet. Attention mesdames et messieurs, nous avons avoir droit à du lourd, du très lourd Chez Paulette. Le combo se met en place doucement jusqu’à ce qu’envoie les riffs incisifs menés de main de maitre par Bobby Ingram. D’ailleurs, c’est lui qui a repris le flambeau de ce groupe où aucun membre n’est originel hormis Dave Hlubek qui désormais prend e rôle de guitare rythmique. Dès leur entrée en scène on se rend compte qu’ils sont bien issus du pays des Stars and Stripes tant au niveau look qu’au niveau attitude. Leur concert va durer près de 2H. 2h durant lesquelles on va en avoir plein les oreilles. Les Ricains vont nous proposer leurs standards tel que Flirting with Disaster mais aussi des reprises comme It’s all over now des Stones et un Free Bird de leurs confrères Lynyrd Skynyrd. En effet, ils nous envoient ces covers puisque leur dernier opus Regrinding the Axes en comporte quelques unes. Parmi celles-ci on retrouve Bad to The Bones de l’ami Thorogood mais aussi Melissa des Allman Brother Band. Dans l’équipe Hatchet nous avons une nouvelle recrue aux fûts Scott Craig qui est un diable en furie. Il martèle ses peaux avec une telle férocité qu’on a presque l’impression d’être en face de Lars Ulrich de Metallica. Cette hargne est compensée par le jeu assez doux de Tim Lindsey, son compagnon rythmique à la basse. Bien qu’il soit discret sur scène Tim se démarque avec sa décontraction et son jeu précis.  Cela dit le rock sudiste reprend ses droits avec les plages de claviers made in John Galvin qui nous transporte dans les contrées de leur Jacksonville natal. Phil McCormack est le trublion de la bande il communique avec le public et prend vraiment un grand plaisir à faire le spectacle avec quelques chorégraphies avec Bobby Ingram. Ce set est toute en rage et on pourrait seulement regretter que le son était un peu trop fort. Cela dit, on n’en ressort pas avec des acouphènes et heureusement. A la fin de leur prestation les Molly Hatchet se prêtent aux jeux des autographes et photos souvenirs et on voit qu’ils essaient de prendre du temps avec leurs admirateurs.
En tout cas, ce concert double scène franco-américaine est vraiment une réussite, les 200 personnes ayant fait le déplacement en sortent ravies et je suis sûre que bon nombre d’entre elles se perdent dans le tourbillon de l’American Dream. Le tandem scènique Natchez/Molly Hatchet fonctionne à merveille et vivement la prochaine. Keep on rockin’

Alicia FIORUCCI

2 commentaires:

  1. super compte rendu, oui c'étais bien comme ça.
    Un peu fort le volume, surtout la guitare de Bobby Ingram.
    C'étais une excélente soirée !!!!

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